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Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/306

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IOLAOS.

Le combat appartient aux hommes. Pour toi, il convient que tu t’inquiètes de ces enfants.

ALKMÈNA.

Mais si tu meurs, où trouverai-je le salut ?

IOLAOS.

Les fils de ton fils, qui survivront, prendront soin de toi.

ALKMÈNA.

Et si — plaise aux Dieux qu’il n’en soit rien ! — ils souffrent quelque mal ?

IOLAOS.

Nos hôtes ne te trahiront pas ; ne crains rien.

ALKMÈNA.

J’ai mis en eux toute mon espérance et n’en ai point d’autre.

IOLAOS.

Et Zeus, je le sais, s’inquiète de tes peines.

ALKMÈNA.

Ah ! Zeus n’entendra de moi nulle parole mauvaise ; mais, s’il est juste pour moi, il le sait lui-même !