Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/526

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HÈRAKLÈS.

Dans un combat. Et j’ai eu la bonne fortune de voir les sacrés Mystères.

AMPHITRYÔN.

Et cette Bête est-elle maintenant dans les demeures d’Eurystheus ?

HÈRAKLÈS.

Dans le bois de la Déesse terrestre et dans la Ville de Hermiôn.

AMPHITRYÔN.

Eurystheus ignore-t-il que tu es revenu sur la terre ?

HÈRAKLÈS.

Il ne le sait pas. J’ai voulu, dès mon retour, m’informer de mes affaires domestiques.

AMPHITRYÔN.

Comment es-tu resté si longtemps sous terre ?

HÈRAKLÈS.

Je me suis attardé, père, afin de ramener Thèseus du Hadès.

AMPHITRYÔN.

Où est-il ? Est-il retourné dans la terre de la patrie ?

HÈRAKLÈS.

Il est parti pour Athèna, joyeux d’avoir échappé au