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Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/81

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IPHIGÉNÉIA.

Plaise aux Dieux que cette expiation réussisse, comme je le désire !

THOAS.

Je fais la même prière.




IPHIGÉNÉIA.

Déjà je vois les Étrangers sortir des demeures, et les ornements de la Déesse, et les jeunes agneaux avec le sang desquels je laverai le meurtre abominable, et la splendeur des torches, et tout ce que j’ai indiqué pour la purification des Étrangers et de la Déesse. Je commande aux citoyens de s’abstenir de cette souillure. Que celui des gardiens du Temple qui a des mains pures pour les Dieux, que celui qui va célébrer ses noces, que celle qui est enceinte, que tous fuient ! Retirez-vous, de peur que cette souillure n’atteigne quelqu’un. Ô fille de Zeus et de Lètô, Vierge-Reine, si je lave le meurtre de ceux-ci, et si je sacrifie là où il le faut, tu habiteras une demeure pure, et nous serons heureux ! Quoique je taise le reste, je le dirai cependant aux Dieux qui savent tout et à toi, Déesse !




LE CHŒUR.
Strophe.

Le fils irréprochable qu’enfanta autrefois Latô dans les