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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/114

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quand on naît, de ce moment les morts de chacun étaient immanquablement fixées ; et, d’après cela, il n’était possible pour personne que le (moment de) mourir fût avancé, ni retardé.

Mais ils sont confondus par les événements des batailles ; car en un seul jour des myriades d’hommes sont exterminées à différents âges, moitié encore enfants, et moitié jeunes hommes, et d’autres dans l’âge accompli de la vieillesse ; (victimes) dont les naissances n’étaient pas (arrivées) en une même heure, (mais dont) les morts ont lieu en même temps.

Et puis, si des astres étaient (tirées) les causes des naissances, pourquoi dans les Indes personne ne naît-il blanc, et dans les autres pays ce n’est pas la même couleur ? Est-ce qu’ici seulement n’est pas arrivé l’astre qui fait blanc, ni dans les autres pays l’astre qui fait noir ? Et les dents de l’Indien, d’où vient qu’elles sont si blanches ?

14. Puis des bonheurs et des malheurs ils supposent les astres causes ; comme s’il y avait des maisons sidérales, et (que), selon l’arrivée des astres causatifs dans ces maisons sidérales, des naissances analogues se produisaient.

Lorsque le lion, disent-ils, est encore dans sa maison sidérale, et qu’il naît quelqu’un, (cet homme) est pour devenir roi. Et, quand c’est le taureau et qu’il naît quelqu’un, cet homme doit arriver fort et bien constitué. Et, quand c’est le bélier, et qu’il naît quelqu’un, cet homme est pour devenir riche, et,