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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/137

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ce mot) * il a mis. Surtout que dans beaucoup d’endroits nous trouvons marche des (corps) lumineux ; comme quand Josué, fils de Nun, dit que : * Le soleil s’arrêta vis-à-vis la vallée de Gabaon, et la lune vis-à-vis la plaine d’Aïalon. Et il ne dit pas que les cieux s’arrêtèrent dans leur marche, mais (les corps) lumineux ; d’où il est évident que les cieux étaient stationnaires, et les (corps) lumineux ambulants. Et sous Ézéchias, il est dit : * La lumière rétrogradera de dix degrés du palais d’Achaz. Par là il paraît que le soleil retourna en arrière, et non pas les cieux. Et dans l’Ecclésiaste il est écrit que * le soleil s’élève et le soleil se couche, et il s’étend en sa place. * Le soleil étant levé, marche vers le midi et s’allonge vers le nord. Pour montrer que le soir il s’en va par le côté du midi en occident, et au point du jour retourne vers le nord en orient par la base des montagnes, comme disent les sages, et non pas par mer, comme ils disent, eux, et non pas sous terre ; car sous terre il n’y a rien, comme dit Job que : * (Dieu) a étendu la terre sur rien. Et en Syrie, il est dit que (Dieu) a posé la terre sur rien. Or, à quelque chose, il n’est pas possible de marcher sur rien, ou à la nature continentale (c’est-à-dire sèche) d’être dans l’humidité des eaux.

Mais, disent-ils, nous, nous voyons de nos yeux que de la mer sort (le soleil).

Et ils ne savent pas que, parce que quelque part le continent n’apparaît pas de la mer, pour cela il paraît qu’il sort de la mer : comme quand quel-