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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/142

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l’étranger, à cause de sa bienfaisance. Son immortalité, en temps opportun, nous la réfuterons.

28. Et maintenant, quoique par cela même il soit évident que ce qui est appelé à la glorification du Créateur est sa créature ; mais de chacune de ces choses, il faut, d’après les livres (saints), montrer (l’état) de créature.

D’abord (créature) des anges, comme dit David, que : * (Dieu) a fait les anges ses esprits, et son ministre la flamme du feu ; puis créatures du feu et des autres choses l’une après l’autre. Ses éclairs, il les a faits dans les pluies. Non pas que les éclairs soient de nulle part (émanés), si ce n’est de la nature du feu ; et des ténèbres, il dit : * Tu as posé les ténèbres, et la nuit fut. Et du tonnerre et du vent tout ensemble, Moïse dit que : * pour celui qui établit le tonnerre, et établit le vent, Seigneur tout-puissant est son nom. Et ainsi, ce qu’un prophète a omis, par un autre (prophète) l’Esprit saint le complète.

Or, si David dit que * sur les eaux est la terre, par Job et Isaïe (il est dit) que sur rien elle se tient. Il ne faut pas s’étonner (de cette différence de langage), ni croire les prophéties contraires les unes aux autres ; car cela est vrai, et ceci est constant. Et prends un exemple du corps, sur lequel est la peau et la chair, et entre (sont) les veines et les vaisseaux du sang, et dessous encore (il y a) également peau et chair ; et le corps est donc au-dessus des veines du sang, et au-dessous des veines. D’après cet exem-