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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/192

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Et puis sur les étrangers et les hôtes pesait cet ordre : * S’ils ne gardent pas le culte des lois, qu’ils meurent de mort certaine. Ainsi, d’après toutes les lois, il était passible de mort.

Est-il quelqu’un qui entrerait furtivement dans la maison de son compagnon (pour y) dérober quelque chose, (et qui), pris sur le fait, ne soit pas condamné à mort ? Ou est-il quelqu’un qui, s’approchant, dispose les fils d’une autre personne, ou ses esclaves à l’insolence et à la perversité, (et à qui, si on arrive sur lui), on ne fasse perdre la tête ? Ou est-il quelqu’un qui, entrant comme un espion, espionne furtivement le royaume d’un autre, espion (une fois) connu, ne soit promptement exterminé ?

De même aussi Jésus, avant son crucifiement, fit beaucoup de dommage dans la maison du juste, et, selon les lois qu’il demanda pour juges, il se trouva passible de mille morts ; car, (comme) un étranger venu dans la maison d’autrui, il lui a fait (subir) les plus grands désastres, a brisé ses lois, les prophètes, et a proclamé son propre royaume.

Qui donc était celui-là qui put faire de si grandes choses, si ce n’est le Seigneur de tout, qui a dit que : * Tout m’a été donné par mon Père ? D’où il est évident que, non pas comme un étranger pour la dilapidation, mais par un père (tout lui) a été donné, et comme Seigneur des lois, il a fait cesser les lois ; et, avant d’être élevé en croix, il a montré son royaume.