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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/201

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tère qui devait se révéler, les animaux, de petit, de gros bétail, figuraient, et non les poissons. Comme * l’agneau par le sang duquel ont été rachetés les aînés des fils d’Israël en Égypte, * et le bélier qui a été égorgé en place d’Isaac, étaient la pensée (figurante) du véritable * Agneau qui enlève les péchés du monde ; et aussi * la génisse qu’en dehors du camp on immolait en holocauste : à l’exemple de ces animaux, le Christ aussi, en dehors de la ville fut supplicié. Et David dit : * Qu’il soit agréable au Seigneur, comme le veau tendre (et délicat), et non pas comme le poisson délicieux ; car le poisson, quoiqu’il vienne en apologue, vient en apologue (figuratif) du tombeau, non de la vitalité : selon ce que le Seigneur dit que : * Comme fut Jonas dans le ventre d’un poisson trois jours et trois nuits, de même aussi il faut au Fils de l’homme entrer dans le cœur de la terre et y être trois jours et trois nuits ; et ainsi nous ne trouvons pas dans les livres saints que (le Seigneur) ait sanctifié le poisson, et (l’ait) donné en nourriture, et ordonné de s’abstenir de viande comme d’une nourriture impure et immonde.

Mais même dans les lois, il est écrit que : * Je vous ai donné à manger les brutes et les oiseaux comme les légumes et les herbes ; mais seulement l’animal mort (de lui-même) * et le sang, n’en mangez point ; car le souffle de la brute, c’est son sang. Et les apôtres, dans l’épître que de Jérusalem à Antioche ils écrivirent, confirmèrent ce (précepte) * de vous gar-