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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/3

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INTRODUCTION.


Philosophons pour la vie civile et non pour l’école, disait Socrate. Philosophons pour une vie meilleure, en démontrant ici-bas la vérité des grandes vérités éternelles, semble dire à chaque ligne Eznig, ce philosophe arménien du cinquième siècle, si justement célèbre parmi ses compatriotes, et malheureusement resté jusqu’ici inconnu de l’Europe, faute de traduction : malheureusement, disons-nous ; car bien que les Pères des Églises grecque et latine nous offrent de grands et parfaits modèles, nous trouverions dans les Pères de l’Église arménienne, notamment dans Eznig, de sublimes inspirations, des idées neuves et profondes, exprimées dans un style original comme elles, et souvent comme elles grandiose.


Nous n’essayerons point ici d’établir de rapprochement entre les propositions du docteur d’Hippone, surtout au sujet du libre arbitre, et celles du docteur armé-