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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/69

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Comme au premier homme, quand il n’avait pas encore transgressé, (les bêtes féroces) étaient obéissantes et non malfaisantes ; et comme, par (le moyen des) apôtres, Satan était maltraité, au point que * les enchanteurs, par crainte des miracles que faisaient (les apôtres), se hâtaient d’apporter les livres de leur sorcellerie les plus précieux, et de les brûler devant les apôtres ; et les démons de s’écrier : * Ce sont là les serviteurs du Dieu très-haut : des restes de leurs miracles apparaissent encore à présent dans les saints évêques et les vrais cénobites. (C’est ce) dont l’expérience est connue, (non-seulement) des chrétiens, mais aussi des païens et des mages.

23. Mais nous aussi, nous devons savoir que les anges et les démons, et les âmes des hommes, sont incorporels ; car, des anges il dit : * Il a fait ses anges esprits, et ses serviteurs flamme de feu : il les appelle esprits à cause de leur vélocité, comme pour dire que : ils sont plus légers que les vents ; car, de (esprit ou) souffle et du vent, le nom hébreu, et grec, et syrien, est le même ; ainsi se trouve-t-il en arménien, si l’on fait attention. Quand quelqu’un est vivement pressé par un autre, il dit : il ne m’a pas donné (le temps de) pousser un souffle (ou haleine) ; et par là il indique l’air que nous suçons ; et (Dieu) appelle les anges (êtres) enflammés, à cause de leur impétuosité ; comme ailleurs il dit : * Ils sont forts par la puissance de faire ses volontés. Mais ce n’est pas qu’ils soient de la nature du vent