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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/107

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tel Fitz-Roy, où Lirette semblait parfois se reconnaître mieux que mademoiselle Clotilde elle-même.

— La calomnie, reprit Échalot sentencieusement, est l’arme des traîtres et mauvais sujets de l’Ambigu joués par M. Chilly ; ça ne me connaît pas. Je retire mes expressions puisqu’elles ont l’air de t’inconvenienter, mais n’empêche que l’heure des explications a sonné. En veux-tu ?

— Je suis prête à répondre si vous m’interrogez.

— Bon ! alors, en bref, où vas-tu le soir ?

— À mes affaires.

— Bon. Est-ce les affaires du secret mystérieux de ta naissance, ou des rendez-vous romanesques, simplement d’amour ?

— Les deux, interrompit Lirette, j’aime et je veux être riche, parce que celui que j’aime est un prince.