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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/285

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ger, j’ai pénétré dans la cour de l’hôtel, j’ai compté les pierres, j’ai soulevé la onzième…

— Eh bien ? fit le docteur.

— Il y avait une cachette, une très belle cachette ; mais elle était vide.

— As-tu interrogé le concierge ?

— Naturellement. Il n’a rien vu, pas même nos agents, et de ce que peuvent être devenus les maîtres de l’hôtel il ne sait rien.

Le docteur réfléchit un instant, puis il dit :

— Mora les a prévenus. Ils sont cachés quelque part dans Paris. C’est la crise. Ils ont leur proie, ils doivent chercher déjà les moyens d’escompter leur victoire. Mets sur pied tout ce que nous avons d’hommes. Tu entends bien, tout ! Prends Tardenois, Larsonneur, prends jusqu’à mon vieux valet Guillaume, et fais une battue à fond. Il nous faut ces actes, je les veux !