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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/313

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L’espace de temps compris entre six heures du matin et midi avait suffi pour lever le ban et l’arrière-ban des joueurs de poule de l’Épi-Scié, et pendant qu’une garnison suffisante occupait à bas bruit l’hôtel de Souzay qui, du dehors, avait l’air de la maison la plus tranquille du monde, Piquepuce (M. Noël), Cocotte et d’autres habiles contre-chassaient les valets de Mme de Clare pour les retenir loin de l’hôtel.

Tant que les gens de service ne revenaient pas, il n’y avait absolument rien à craindre pour les envahisseurs de l’hôtel.

La duchesse, en effet, ne voyait personne, sauf le docteur Abel Lenoir, et l’ordre était donné, aux sentinelles de la bande Cadet, de laisser entrer le docteur Lenoir, s’il se présentait.

Pareille consigne existait pour Pistolet.

Pareille pour Mlle Clotilde.

Quant aux autres visites qui auraient pu venir par hasard, Amédée Similor, traître à l’amitié d’Échalot et séducteur de la vieille Rose Lequiel, avait revêtu la grande livrée de Clare.

Il se tenait quelque part au rez-de-chaussée, jouant à merveille son rôle de valet, et tout prêt à