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Page:Féval - La Chasse au Roi.djvu/403

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Dans cette pauvre retraite dont la fenêtre éclairée brillait seule au dehors, Hélène, habillée d’une robe de toile teinte en noir, était assise sur un tabouret de paille, auprès de l’âtre sans feu. Elle semblait être fort abattue et ne regardait point Nicaise, qui, debout devant elle, tournait son toquet neuf entre ses doigts désolés.

— J’ai tout de même r’eu le parapluie, demoiselle, dit-il en manière de consolation.

Car il venait de raconter l’histoire de sa tentative infructueuse auprès de l’épouse Boër. Et Dieu sait quelle description fantastique il avait faite de la bonne dame.

— Oui bien, reprit-il, elle me donnait à boire et elle aurait voulu que je lui aurais chanté des chansons comme quoi je la trouvais pimpante et agréable ! As-tu fini, la comtesse ! moi qui n’aime au monde que…

Il se lança au travers du visage son coup de poing d’habitude et ajouta :