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Page:Féval - Le Bossu (1857) vol 1-3.djvu/222

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LE BOSSU.

cour ; mais les bonnes gens, les marchands ne riaient pas. Ils réfléchissaient.

— Vous croyez que je raille, messieurs, s’écria Gonzague ; je parie que, si je veux, on m’en donne dix mille écus, séance tenante.

— Trente mille livres ! s’écria-t-on, la loge d’un chien !

Et les rires de redoubler.

Mais tout à coup apparut une étrange figure entre Navailles et Chaverny, qui riaient plus fort que tous les autres.

Un visage de bossu aux cheveux drôlement ébouriffés.

Une voix grêle et cassée en même temps s’éleva. Le petit bossu disait :

— Je prends la loge du chien pour trente mille livres !



fin du tome premier.