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Page:Féval - Le Bossu (1857) vol 1-3.djvu/590

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LE BOSSU.

devait être dans cette chambre fermée, sous la fente de laquelle un rayon de vive lumière s’échappait. De l’autre côté de la salle basse, il y avait une porte ouverte, et à cette porte une clef.

Passepoil toucha le coude de Cocardasse et dit tout bas :

— La clef est en dehors !

Cocardasse approuva du bonnet.

— Vénérable dame, reprit-il, nous venons pour une affaire d’importance… N’est-ce point ici que demeure… ?

— Non, répondit Berrichon derrière sa grand’mère, ce n’est pas ici.

Passepoil sourit. Cocardasse frisa sa moustache.

— Capédédious ! fit-il, voilà un adolescent de bien belle espérance !

— L’air candide…, ajouta Passepoil.

— Et de l’esprit comme quatre, bagassa !… mais comment peut-il savoir que la personne en question ne demeure pas ici, puisque je ne l’ai point nommée ?

— Nous demeurons seuls tous deux, répliqua sèchement Françoise.

— Passepoil ! dit le Gascon.

— Cocardasse ! répondit le Normand.