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Page:Féval - Le Fils du diable - Tomes 1-2.djvu/417

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— Avec les accointances qu’ils ont, reprenait un troisième, la concession pourra être enlevée.

Le quatrième se retourna et toucha du bout de sa canne l’écriteau tout neuf.

— Voilà un commencement d’exécution, dit-il. Le plus fort est fait.

Ils se prirent à rire en chœur et regagnèrent leurs équipages qui les attendaient dans la rue.

C’étaient peut-être de grands propriétaires.

— Est-ce bientôt mon tour ? demanda Rodach de sa place.

Le garçon, qui avait salué de tout son respect les quatre messieurs qui venaient de passer, ne s’arrêta point et répondit seulement :

— Je ne crois pas…

Le baron attendit encore dix minutes, durant lesquelles la porte du chemin de fer s’ouvrit à deux reprises, pour donner passage à deux figures vénérables qui portaient le mot actionnaires écrit en grosses lettres sur le front.