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Page:Féval - Le Fils du diable - Tomes 1-2.djvu/687

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Jean était attendri puissamment et serrait la main de Polyte avec reconnaissance.

— Ce n’est pas tout ça, s’écria celui-ci. — J’ai beau chercher… je ne trouve rien.

Il resta durant quelques secondes, immobile, tortillant les mèches pommadées de ses cheveux et rongeant la pomme de sa canne.

Tout à coup il ôta son chapeau et fit une gambade sur le pavé.

— Ne m’as-tu pas dit que tu avais une centaine de francs ? s’écria-t-il avec autant de joie que s’il eût découvert une mine d’or.

— Cent vingt francs ! répliqua Jean Regnault.

— Eh bien ! mon bonhomme, poursuivit Polyte en le prenant par la taille et en commençant une polka, — Johann nous est inférieur ! Nous nous moquons du Bausse !… Nous nous fichons de la prison !… Toutes nos dettes sont payées en grand !… Et nous aurons bien encore quelques noix de reste pour déjeuner demain matin aux Vendanges !…