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Page:Féval - Les Habits noirs, 1863, Tome II.djvu/428

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On voit bien qu’il n’est pas de carton, car il crie et tend ses petits bras vers la porte par où est sorti son père. Tableau touchant. On distingue à son cou le cordon de la croix de sa mère.

III

Entr’acte.

« C’est très mignon, dit Alavoy, qui ruisselait de sueur.

— C’est absurde ! » répliqua Sensitive, sec comme allumette.

Un critique sérieux se tourna vers lui, le salua et ajouta :

« Monsieur, les tragédies de Corneille étaient écrites avec beaucoup plus de soin.

— Est-ce que l’histoire du faux Louis XVII sera là dedans ? demanda Mme Touban.

— La censure ! » fit Sensitive en haussant les épaules.

Au paradis, Échalot se trouvait mal et devenait l’objet des attentions de ses voisins. On lui fourrait des pommes dans la bouche, on lui offrait du tabac sous diverses formes, on l’inondait de bière, on le comblait de quartiers d’oranges.

« Comme il a bien crié ! murmura-t-il quand ces soins intelligents lui eurent rendu le calme. Ça sera un Laferrière avec le temps, ce polisson-là ! »

L’instant d’après, Similor, transformé par la prospérité et ressemblant presque, tant il s’était profondément nettoyé, à un marchand de lorgnettes, parut à