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Page:Féval - Les Habits noirs, 1863, Tome II.djvu/434

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nistres respectifs, ayant désormais à remplir un devoir sacré, incompatible avec leurs fonctions publiques. Ils établirent que M. Schwartz avait été assassiné par M. Lecoq…

— Médoc ! ah ! le coquin de Rodolfo !

— Et que M. Bruneau, sans malice aucune, avait refermé la porte de la caisse sur ce sanguinaire scélérat qui était en train de décharger dans sa poitrine, à lui M. Bruneau, le second coup de son pistolet…

— Mais comment tout ce monde était-il là ? »

VI

Les coulisses.

Le dernier tableau s’achevait. Olympe Verdier, entourée de cadavres, remerciait son Dieu en faisant les grands bras.

Étienne et Maurice tombèrent dans les bras l’un de l’autre derrière la toile de fond.

« Tu t’es donc marié !

— Tu as donc fait recevoir enfin ta pièce !

— Oui, répondit Étienne d’un air sombre, ma pièce !

— Pourquoi ne viens-tu pas nous voir ? reprit Maurice ; que de choses dans ces deux années !…

— Qui, gronda Étienne, que de choses !

— Olympe Verdier, ma chère et charmante mère, est redevenue Julie Maynotte ; M. Bruneau a vu la fin de ses traverses…

— Je ferai une autre pièce avec ça…

— Ah ! non ! celle-ci suffit… pour ta fortune et pour ta gloire.