Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/105

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Vous ruinerez notre maison, monsieur ! vous êtes une malédiction sur moi, une lourde malédiction, je ne puis le cacher… Si le laird n’avait pas vu ce mouchoir, nous lui aurions… c’est-à-dire je lui aurais, car vous et rien c’est la même chose… Je lui aurais fait accroire tout ce que j’aurais voulu… Ne rêve-t-il pas les yeux ouverts tant que dure le jour ?…

— Le fait est, Baby…

— Taisez-vous !… Ce mouchoir pouvait nous mettre sur les bras une triste affaire ; si le laird n’avait pas pris son parti en honnête montagnard, coutumier de la fièvre chaude. Mais la Tamise est profonde ici dessous. Dieu merci… Au nom du diable ! vous m’avez