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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/107

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Maître Gruff eut, pour la première fois depuis bien des années, une velléité de faire résistance. Il hésita, se redressa et regarda sa femme en fronçant le sourcil ; mais son regard se baissa aussitôt. La lumière du fanal jaune tombant d’aplomb sur le visage livide de la virago donnait à ses traits une expression de méchanceté si terrible, que Gruff sentit le frisson courir par tous ses membres.

— Demain, il y aura du poison dans ma soupe ! pensa-t-il ; on ne se bat pas contre le diable.

— Eh bien ! reprit impérieusement l’hôtesse.

Maître Gruff se pencha hors de la fenêtre,