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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/128

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Au moment même où il prononçait ces mots qui semblait annoncer une sorte de capitulation, Bob s’élança sur le laird avec l’agilité d’un tigre et lui porta un coup de couteau droit au cœur. Mais Angus était sur ses gardes ; il para le coup. Une lutte courte, silencieuse, terrible, s’ensuivit. Au bout d’une minute Bob chancela, blessé d’un coup de poignard à la gorge. Angus le terrassa et lui mit un genou sur la poitrine.

Bob, en tombant, avait heurté de sa tête l’épaule de Clary qui, demi-éveillée, se dressa sur son séant.

Le laird leva le bras pour frapper un dernier coup. En ce moment la lune, dégagée du nuage qui la couvrait, jeta ses rayons sur le