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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/137

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N’est-ce pas là l’histoire de ce fat castillan qui, possesseur indigne de la glorieuse épée du Cid, la raccourcit d’un pied pour l’adapter à sa taille ? Et n’aurait-on pu trouver dans Londres, pour bâtir cette cabane en planches, un lieu plus convenable que cet illustre Westminster, sépulture de tant de rois !

Mais il fallait qu’il en fût ainsi. Nos aises brutales et notre religion dominante le demandaient impérieusement. Le protestantisme hait tout ce qui est pompeux et noble ; il raille les traditions, dédaigne la poésie et se plaît seulement entre quatre murs vernis, près d’un poêle brûlant qu’entourent des banquettes rembourrées.

Nous avons cité l’abbaye de Westminster,