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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/143

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Il était huit heures du soir environ. Aucune lumière ne brillait dans les trois grands salons de Irish-House (c’était le nom que Rio-Santo avait donné, on ne savait pourquoi, à son palais). La porte d’entrée, au seuil de laquelle se tenaient d’ordinaire deux grooms de six pieds en grande livrée, était close. Le maître n’était point à la maison.

Dans l’un des appartements situés sur le derrière et qu’éclairait doucement une lampe recouverte d’un globe de verre dépoli, un jeune homme était assis ou plutôt demi-couché sur le velours bleu d’une ottomane et jouait avec les longues soies d’un magnifique chien de race.