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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/189

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trop peu d’orgueil pour avoir occasion de m’humilier jamais. Permettez-moi, d’ailleurs, de rectifier une expression qui vous est sans doute échappée : vous m’avez rangé au nombre des agents de Sa Majesté Impériale…

— Et qu’êtes-vous donc, s’il vous plaît, milord ?

— Prince, il faudrait peut-être une bien longue histoire pour répondre à cette question ; je n’ai point le loisir de la conter, ni vous celui de l’entendre. Je me bornerai donc à vous dire ce que je ne suis pas : — Je ne suis pas l’agent de votre maître, milord.

Le Russe laboura le tapis d’un violent coup d’éperon.