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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/207

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Le prince se leva.

— Milord, dit-il en saluant avec raideur, je n’ai rien en moi, je le sais, qui puisse me valoir la confiance de Votre Seigneurie… Je confesse, avec franchise, que le mystère de votre conduite m’a puissamment intrigué jusqu’à présent, — non pas comme simple particulier, mais comme représentant de l’empereur, mon maître. — Je savais que vous aviez entre les mains une mission de haut intérêt dont j’entrevoyais jusqu’à un certain point le but, sinon les moyens ; — je vous faisais tenir des sommes qu’il m’était permis de regarder comme très considérables ; peut-être était-il naturel…

— Très naturel, prince, et vous ne pouviez