Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/211

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

malencontreux ne produisit qu’une assez maussade grimace, sous laquelle perçait un violent dépit et une rancune contenue par la crainte, qui ne demandait qu’à se faire jour.

Il reprit place de mauvaise grâce sur l’ottomane.

— Il m’est revenu, milord, commença Rio-Santo en le couvrant de son regard brillant et serein, — que Votre Grâce exprime volontiers sur mon compte une opinion des plus sévères. Je serais, selon vous, exclusivement occupé d’intrigues galantes, de gageures insensées, de courses au clocher… que sais-je ?… On m’a dit même que vous m’accusiez de passer de longues heures en profondes méditations sur la coupe d’un habit…