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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/216

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— Le plan de Napoléon, agrandi et approprié à l’état de paix européenne, continua le Russe en se parlant à lui-même.

— J’ai eu l’honneur de voir S. M. l’empereur des Français à Sainte-Hélène, l’année qui précéda sa mort à jamais regrettable, répondit Rio-Santo ; — lui aussi haïssait ardemment tout ce que je hais… J’ai pu mettre à profit, milord, les enseignements de sa haute et lumineuse parole. Ce projet, — qui n’est qu’une partie de mon plan, à moi, — me fut en effet suggéré par le grand homme que la poltronnerie brutale de Wellington, ce demi-dieu grotesque, et les rancunes de l’Europe tant de fois vaincue, enchaînaient à ce mortel écueil