Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/223

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Combien croyez-vous qu’il faille de temps, milord, pour avoir une lettre de Sa Majesté Impériale ? interrompit Rio-Santo avec nonchalance.

Ce disant, il rouvrait son beau portefeuille et introduisait une clé microscopique dans la serrure de l’un des compartiments.

Tolstoï eut un mouvement d’inquiétude.

— Combien de temps ! balbutia-t-il, je pense…

— Il faut une minute, milord, poursuivit Rio-Santo en relevant son regard hautain sur Tolstoï cloué au seuil. — Que Votre Grâce veuille bien s’approcher et lire… Cette fois il ne s’agira plus d’un rêve.