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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/249

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C’était ainsi du moins que la dépeignait le juif qui était le père de Susannah.

Elle n’avait jamais songé à révoquer en doute cette assertion, mais maintenant, la pente nouvelle de ses idées la poussait impérieusement vers le pardon et la tendresse.

Oh ! qu’elle eût aimé sa mère, et que ce mot résonnait doucement à son oreille ! Elle l’excusait, puis elle se repentait de l’avoir excusée et demandait pardon à son souvenir de l’avoir crue coupable. Elle la voyait heureuse et souriait à sa joie ; elle la voyait souffrir et rêvait, comme on rêve le bonheur, le privilège de partager ses larmes.

Puis encore elle fronçait le sourcil et met-