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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/267

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il écoutait : cette voix magnifique, ce chant divin, cette beauté splendide et inspirée, tout cela le plongeait en une admiration pleine d’extase.

Les dernières vibrations de la voix de Susannah s’éteignirent sous une gerbe d’accords. Puis le piano se tut à son tour. La belle fille releva ses yeux émus et rencontra, dans la glace, les regards ardents de Lancester.

Elle tressaillit et devint pourpre, non pas de honte, mais de plaisir. Brian lui mit un baiser sur la main.

Ils s’assirent l’un près de l’autre sur le sofa et demeurèrent quelques secondes sans parler. Susannah était heureuse parce qu’elle