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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/277

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Susannah avait le cœur trop haut pour être curieuse, mais qui ne sait que l’intérêt prend souvent les allures de la curiosité ? Il s’agissait de Brian, d’ailleurs, et tout ce qui touchait Brian devenait pour Susannah la chose importante. Elle interrogeait sa physionomie d’un regard avide et saisissait chaque mot au passage, cherchant à deviner quel était cet objet précieux pour lequel on bravait témérairement la vengeance royale.

Brian fit semblant de ne point prendre garde à cette impatience.

Il y en avait cent de ces objets, madame, reprit-il d’un ton fort sérieux ; — il y en avait mille. Le choix m’était permis ; mais, par une fatalité singulière, aucun n’était précisément