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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/283

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laume. Après avoir franchi le fossé, je m’avançai d’un pas grave vers les serres japonaises, afin de me donner l’air d’un habitué du château ; mais, au détour d’une allée, je me suis trouvé face à face avec deux dames : c’étaient la princesse douairière Marie-Louise Victoire de Kent et sa fille Alexandrine-Victoria. J’ai salué respectueusement, comme c’était mon devoir, et j’ai passé outre. Tandis que je m’éloignais, la jeune princesse, — une charmante enfant, madame, — me suivait d’un regard surpris, et je dois avouer que ma récente escalade avait déjà mis en ma toilette un certain désordre peu en harmonie avec l’étiquette de la résidence royale… En me retournant, je vis la jeune princesse courir au poste des gardes à pied, suivie par son au-