Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/303

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avec ravissement ; — ce souvenir dont j’étais si jaloux venait de moi !… Mais est-ce possible ! se reprit-il tout-à-coup en attachant sur Susannah un regard de doute ; — vous venez d’arriver en Angleterre, et je ne suis jamais allé en France, madame.

Susannah devint pâle, et sa bouche s’ouvrit pour répondre, mais elle ne prononça pas une parole.

— Pour garder souvenir de quelqu’un, continua Brian avec cette naïveté d’expression qui est le propre du langage passionné, — il faut l’avoir vu, le connaître…

— Oh ! milord, je vous connaissais ! murmura Susannah.