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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/313

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avec passion, tandis que tout son sang se précipitait à sa joue, — je vous aime encore… je vous aime davantage… Oh ! ne me trompez pas par votre silence… Dites-moi, — par pitié, madame ! — dites-moi ce que vous êtes… Ne me parlez plus de misère : je suis pauvre aussi… Ne me parlez plus de votre père : que m’importe votre père !… Vous, c’est vous que je veux connaître. Qu’êtes-vous ? Pourquoi ce faux titre ? D’où vous viennent ces parures qui vous font si belle ? De quel droit habitez-vous ces appartements somptueux ?… Pourquoi n’avez-vous pas besoin de mon aide ?

— Je le voudrais, Brian. Au prix de mon sang, je voudrais être à vous et vous tout