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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/319

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son cœur trop neuf pour garder un parti-pris de sévérité. Aussitôt qu’il lui fut permis de douter, il espéra et Susannah se désolait encore que sa cause était déjà gagnée.

Car il ne s’agissait, entre elle et Brian, comme l’avait dit ce dernier, que d’elle-même et non point des malheurs de sa naissance. En Angleterre, beaucoup de personnes, et surtout les hardis pionniers de la mode, n’admettent point de vice originel. En cela nous ne pouvons les blâmer.

Certains même vont beaucoup plus loin, et l’on a vu des lords aller chercher leurs épouses légitimes, — les mères de leurs héritiers présomptifs, — dans des lieux qu’il ne nous plaît pas de nommer. Ceci peut être fort