Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/324

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Pour moi ! répéta-t-il — m’avez-vous pardonné, madame ?

Susannah ne lui répondit que par un regard où brillait son amour sans bornes.

— Ne savais-je pas que vous êtes pure ? reprit Brian avec colère contre soi-même ; — n’ai-je pas lu depuis huit jours dans votre cœur, qui est le plus haut, le plus parfait qui soit au monde ?… Ah ! quand je vous croyais princesse, j’étais soumis et tendre, et passionné, mon Dieu !… Et quand vous m’avez dit : je suis pauvre, je suis la fille d’un criminel, je suis devenu, moi, sévère, impérieux, cruel… j’ai menacé.

— Mais vous avez eu pitié aussi, interrompit