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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/352

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les efforts de Tempérance qui voulait l’entraîner, elle s’élança vers moi et me pressa convulsivement contre son cœur.

Vous dire ce que j’éprouvai en cet instant serait impossible, milord. Mon âme se fondit ; des larmes emplirent mes yeux : je ne voyais plus rien.

Oh ! ce ne pouvait pas être un rêve ; car, voyez, Brian, me voilà qui pleure à la seule pensée de ce baiser, l’unique baiser que j’aie senti, doux, sur mon front… Oh ! oui ! vous avez raison… Que j’aurais aimé ma mère, milord !

— Mais c’était elle ! s’écria Lancester ; c’était votre mère, milady… votre mère, qu’on