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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/360

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Cette menace me serra le cœur et alluma en moi une indignation qui était au dessus de mon âge. Je n’avais au monde, pour m’aimer, que ma pauvre Corah, milord. — Pour la première fois je regardai Ismaïl en face et ses sourcils froncés ne me firent pas baisser les yeux.

— Si vous voulez tuer Corah, je la défendrai, répondis-je.

Il me frappa doucement sur la joue.

— Bon sang ne peut mentir ! murmura-t-il, — ou quelque chose de ce genre, dont le sens proverbial, je pense, m’échappa en ce temps et n’est point encore pour moi bien précis.