Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 07.djvu/184

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Tout le reste avait disparu pour moi. Il n’y avait plus dans cette foule que la jeune fille et l’homme que l’on appelait Son Honneur.

Eux semblaient avoir fait comme moi : ils s’étaient isolés. L’homme à la simarre de soie tenait la jeune fille embrassée, lui souriait passionnément, et l’attirait sur son cœur.

La jeune fille répondait a ses caresses.

Et il y avait dans leurs gestes à tous deux un amour qui était bien loin de ressembler à cette lascive pantomime qui faisait le tour de la table. Le beau moine avait des façons délicates et courtoises ; la jeune fille gardait de la candeur jusqu’en son abandon.