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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 07.djvu/208

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Harriet, cependant, perdait le souffle. — Elle appuya languissamment son front pâli sur l’épaule de Son Honneur, qui s’arrêta aussitôt pour la déposer, demi-pâmée, sur un large divan qui occupait le haut bout de la table.

L’orchestre continuait de chanter en sourdine le motif de la valse allemande.

Son Honneur se laissa tomber sur le divan auprès d’Harriet. C’était un signal. Un bruit strident se fit tout en haut de la voûte et les mille bougies s’éteignirent à la fois.

Tout demeura plongé dans une nuit profonde. — L’orchestre se tut.

Les cordes qui me liaient m’entrèrent dans