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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 07.djvu/299

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joyeuse ! comme j’épiais la marche trop lente de l’aiguille sur le cadran de la pendule ! Que j’étais pressée de le voir, heureuse de sa présence, attentive à sa noble parole, jalouse de chacun de ses regards !… Mais ce n’est pas là de l’amour, Diana !… Ma tante m’a longuement expliqué tout cela… longuement et souvent… si souvent qu’une brume a couvert ma propre pensée… L’amour, voyez-vous, est un supplice, et ce que j’éprouvais pour Frank était un sentiment tout plein d’espoir et de bonheur… Oh ! c’est le marquis de Rio-Santo que j’aime.

Cette parole, qui semblait être une raillerie amère et désespérée, Mary la prononça d’un ton de morne conviction.