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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/177

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Il lui prit la main qu’il tint long-temps dans les siennes, comme s’il se fût oublié soi-même parmi ses profondes méditations.

— Le sort en est jeté, murmura-t-il enfin ; — que Dieu sauve l’Irlande !

— Que Dieu sauve l’Irlande ! répéta Bembo presque joyeusement.

Le marquis tressaillit à cette voix étrangère qui reproduisait sa pensée, jusque-là si bien enfouie en lui. Son regard étincela et couvrit Bembo qui baissa les yeux sous cet extraordinaire éclat.

— Merci ! dit encore Rio-Santo dont la voix s’emplit d’une mélancolique amertume ; —