Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/354

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— j’ai tant prié, mon Stephen !… Dieu m’a exaucée… Je savais bien, allez, que mon salut me viendrait de vous.

La flamme de la bougie se redressa en un moment de calme. Anna découvrit son erreur, qui prenait sa source, non pas tant dans la ressemblance des deux jeunes gens que dans sa préoccupation, à elle, qui avait constamment Stephen pour objet. Elle se dégagea, effrayée, et se réfugia en courant à l’autre bout de la chambre. Là, elle se tapit, collée à l’angle du lambris.

Bembo ne la suivit point. Plus il la voyait belle et virginale et charmante dans son naïf effroi, plus son cœur se serrait.