Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/388

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Susannah se redressa d’instinct, comme si elle eût voulu se mettre entre Clary et un danger subitement reconnu. Pour la première fois, elle eut une vague idée de la position de miss Mac-Farlane, et se demanda pourquoi cette pauvre enfant mourait de faim dans une maison où tout respirait l’opulence.

Elle fit questions sur questions ; Clary essaya de répondre de son mieux ; mais à elles deux, elles n’avaient point ce qu’il fallait pour comprendre le premier mot de ce hideux mystère. Susannah, ignorante et n’ayant que de généreux instincts, Clary, âme pure et noble, devaient nécessairement s’ingénier en vain pour trouver le nœud de cette barbare intrigue.