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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/113

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reprit Lancester. Écoutez comme les voix se mêlent confuses, pressées, loquaces… Nous n’aurions pu choisir un public plus nombreux et plus convenable pour notre dernière comédie.

— Au nom du ciel ! que prétendez-vous faire ? demanda le comte en se levant à demi.

— Restez, milord. — Je vous l’ai dit : il me la faut riche et heureuse… En outre, ce que vous ne savez pas, cette jeune fille aimée jusqu’à l’idolâtrie m’a été enlevée il y a une heure, enlevée par des hommes redoutables et puissants… oui… je dois les croire puissants… Votre or, — mon or, Godfrey, car depuis quinze ans vous avez mangé votre part du patrimoine de Lancester, mon or m’eût servi à la sauver