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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/122

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que alors il n’avait vu dans l’action de son frère qu’un suicide, et en avait éprouvé plus de joie que de douleur. Mais ce suicide allait le tuer lui-même, et le tuer après l’avoir rendu infâme aux yeux du monde.

Nul n’ignorait, en effet, la haine invétérée et profonde que se portaient les deux frères, et Brian, tombant d’une fenêtre de la maison du comte en criant pitié, passerait aux yeux de tous pour la victime d’un odieux assassinat.

White-Manor dut capituler. Il promit de signer tout, fût-ce sa ruine complète, et supplia Brian à mains jointes de ne point attenter à sa vie.