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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/130

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qui avait lieu tout près de lui. Mais il était trop tard déjà. Le comte reparut à ce moment, souriant et l’air presque joyeux.

— Pardon de vous avoir fait attendre, mon frère, dit-il. Je suis maintenant tout à vous.

Voici ce qui s’était passé dans le parloir.

Le comte, en quittant le salon où il laissait Brian, avait la tête aux trois quarts perdue. Le sacrifice inouï qu’il était forcé de faire, sa colère, tant de fois excitée durant son entretien avec Lancester, et tant de fois refoulée à grand’peine au dedans de lui-même, l’annonce enfin de cette extraordinaire visite d’un homme qu’il avait vu monter sur l’échafaud, vu de ses yeux, et tendre du poids de