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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/189

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bien modique, hélas ! de là fortune de ses aïeux.

Un jour, il prit fantaisie à l’intendant du lord, — lequel lord, bien entendu, mangeait à Londres ses revenus irlandais, — de contester à M. O’Breane le petit coin de terre qui était tout son patrimoine. Il y eut un procès. En Irlande, on aurait grand tort de dire que la justice a deux poids et deux mesures ; elle n’a ni poids ni mesures, ou plutôt sa balance, invariablement penchée du côté de l’Angleterre, laisse vide toujours le plateau qui regarde l’Irlande. Les causes s’instruisent au moyen d’une simple question : — Êtes-vous protestant ? Non ? — Vous avez tort : lâchez